Les effets du réchauffement climatique perdurent. Nous assistons à une forte augmentation des catastrophes naturelles cette dernière décennie. la gestion des risques qui nous menacent est devenue, de ce fait, l’enjeu principal du développement durable.
Afin de pouvoir lutter de manière efficace contre ces risques, les stratégies établies jusque là consistent au préalable, à comprendre scientifiquement la nature et la cause du risque, de son impact social, économique et environnemental et les mesures à prendre pour en réduire les dégâts.
A ce sujet, les catastrophes naturelles que le Maroc a connu ses dix dernières années l’ont amené à se poser la question sur les moyens à mettre en œuvre pour les éviter ou pour en amoindrir les dommages, ce qui a engendré la formulation du principe de précaution et de prévention.
D’après Monsieur Mohamed Salami, chef de Division de la Planification et de la Prévention de la Direction générale de la protection civile : « le concept de prévention n’a vraiment commencé à évoluer au Maroc et partant fortement à s’imposer que durant les deux dernières décennies. La culture de la prévention n’était pas comprise et admise et les sécheresses successives ont découragé la prévention.» Les inondations, les feux de forêt et les tremblements de terre, constituent des risques majeurs au Maroc de par leur récurrence, d’où la nécessité de l’élaboration à cet effet de programmes et plans d’actions, a-t-il rajouté.
Depuis l’élaboration du programme national de prévention contre les inondations (PNPI) par le Secrétariat d’Etat chargé de l’eau et de l’environnement (SEEE), en coopération avec d’autres départements ministériels concernés, qui consistait à protéger les 50 sites jugés prioritaires à l’horizon 2012,sur prés de 400 identifiés et prévus à l’échéance 2020, 90 sites ont déjà bénéficié à ce jour de ce programme, dépassant ainsi les objectifs préétablis ,selon le SEEE .
Par ailleurs, en plus du PNPI, un programme d’action global a également été mené pour contenir et réduire les risques d’inondations. Sur plusieurs volets, ce programme prend en charge la préparation aux risques, la prévision, la surveillance, l’alerte et l’intervention.
Concernant les séismes, une expérience à cet effet est dirigée par le professeur Ahmed El Hassani de l’institut scientifique de l’université Mohamed V d’Agdal en collaboration avec ses homologues catalans. Cette expérience consiste à projeter des explosifs dans la montagne pour créer des mini-secousses souterraines dans la chaîne du Rif ainsi « mieux comprendre pour mieux prévenir » explique le Professeur El Hassani .
Le Maroc et les actions de prévention des catastrophes naturelles
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