Dépêche– La Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, l’Agence pour la promotion et le développement économique et social des Provinces du sud et l’Institut national de recherche halieutique ont signé, jeudi à Rabat, une convention portant sur la réalisation d’un programme d’appui au développement durable de la Baie de Oued Eddahab.
Cette convention vise à favoriser la prise de conscience environnementale à travers la sensibilisation et l’éducation pour la construction progressive d’une vision globale de protection de la baie basée sur une démarche pragmatique, durable et dans laquelle les acteurs locaux s’impliquent fortement, indique vendredi un communiqué de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement.
Elle s’inscrit aussi dans le cadre de la concrétisation de la stratégie de sensibilisation et d’éducation pour un développement durable initiée par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, sous la présidence de SAR la Princesse Lalla Hasna, à travers la réalisation et la programmation de projets pilotes de démonstration basés sur des accords de partenariat qui impliquent et fédèrent l’ensemble des acteurs.
Le programme de développement de la baie d’Oued Eddahab, qui intègre l’ensemble des parties prenantes concernées, vient soutenir la dynamique nationale actuelle, qui érige la protection de l’environnement comme un facteur clé du développement économique social du pays. Il contribuera à l’émergence d’une représentation commune des potentialités, des vulnérabilités et du devenir des zones humides, à conscientiser l’ensemble des acteurs sur l’impact de leurs actions sur l’état et le devenir de ces zones, à développer une stratégie de responsabilisation individuelle et à promouvoir des éco-comportements par l’émergence d’un processus dynamique et collectif ciblant le développement durable des zones côtières en général, et la baie d’Oued Eddahab en particulier, souligne le communiqué.
La Baie de Oued Eddahab, unique en son genre en Afrique, est un site exceptionnel d’un grand intérêt biologique et écologique de par sa grande biodiversité, son cadre naturel et sa situation géographique incomparable.
Cette vaste baie (37 km de long sur 13,5 km de large), d’une superficie de 40.000 ha et séparée de l’océan atlantique sur toute sa longueur par un cordon dunaire, constitue à la fois un relais de migration et une zone d’hivernage et de nidification pour des milliers d’oiseaux d’eau.
Cette baie est connue également pour ses peuplements de mammifères marins (dauphins) et constitue un excellent site pour le développement des activités aquacoles.
Laisser un commentaire