De notre envoyé spécial à Marrakech,
Dans un contexte ou 500 millions d’africains n’ont pas accès à l’assainissement et 300 millions, à l’eau potable, les décideurs et institutionnels africains ont fort à faire, notamment en prenant en compte que l’échéance 2015, pour la réalisation des Objectifs Millénaires du Développement , est proche. Les travaux du 16ème congrès de l’Association Africaine de l’Eau ont poursuivi leur cours à Marrakech avec le renforcement des liens entre l’AFWA (Association Africaine de l’Eau) et l’agence Eau et Assainissement en Afrique. Celle-ci a pris le relais du Centre Régional pour l’Eau Potable et l’Assainissement depuis décembre dernier sur décision du conseil des ministres, plus haute instance de cette organisation. Idrissa Doucouré, secrétaire exécutif de l’EAA a rappelé l’objectif de raccorder 50 millions d’Africains aux réseaux d’assainissement d’ici 2015. L’agence, créée en 1989 compte 27 pays membres et entend se doter de nouvelles structures de gestion en interne. L’EAA sera composée, dorénavant, de trois entités principales : une fondation visant à recueillir et gérer des ressources financières ; un centre de recherches chargé de développer des compétences et solutions sur mesure pour les problématiques des pays membres. L’agence compte développer son ancrage avec l’adhésion de nouveaux pays et renforcer les liens avec les pays d’Afrique du Nord afin de bénéficier de leurs expériences. La réalisation des différents objectifs annoncés sera le résultat d’une mobilisation générale des autorités des pays adhérents qui bénéficieront de l’assistance de l’EAA. Il s’agit de renforcer leurs capacités humaines, techniques et institutionnelles pour leur permettre de se rapprocher des Objectifs du Millénaire du Développement.
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