On ne dit bien entendu pas souvent du mal des associations qui luttent pour la protection de l’environnement, mais là, Greenpeace nous a déçu.
Selon Greenpeace Suisse, le gouvernement helvète ne se prépare pas correctement à un éventuel accident nucléaire. L’ONG a donc lancé une campagne de communication « choc » à Zurich. Cette opération utilise le principe du Flash Mob : demander à un grand nombre de figurants, le plus souvent des fans, de faire une action collective dans un endroit public pour provoquer la surprise des passants. A l’origine, il s’agissait d’arrêter de bouger, mais le concept, qui n’est d’ailleurs plus très novateur, s’est élargi à toutes sortes d’actions collectives : chorégraphies de groupes, chant…
Greenpeace a donc voulu détourner ce concept pour choquer et ils ont demandé à une centaine de figurants de s’effondrer tous ensembles en divers endroits de la ville de Zurich, pour montrer ce qui pourrait se passer en cas d’accident nucléaire dans le pays. Evidemment, de nombreuses personnes ont été choquées, craignant qu’il soit réellement arrivé quelque chose à ces personnes qui s’effondraient subitement.
Alors bien sûr, cette action a connu un beau succès, près de 400 000 personnes ayant vu la vidéo. Cependant, nous trouvons le procédé très choquant pour les personnes qui ont assisté à leur insu à cette opération. A-t-on toujours besoin de choquer pour faire passer un message? Est-ce qu’il n’aurait pas été plus efficace de choquer les responsables de ce problème plutôt que des passants anonymes?
Flashmob anti-nucléaire à Zurich
Source : Quietglover
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