C’est le récit de l’aventure industrielle du groupe Lafarge Maroc, mêlant volontarisme, engagement et responsabilité dont nous vous rapportons une synthèse suite à un échange avec Messieurs Amor et Hyabi, porteurs de la mémoire collective d’un fleuron industriel qui a pris très tôt le virage de pratiques managériales avant-gardistes et qui ont porté la filiale marocaine au rang de modèle à suivre par le reste des filiales de la maison-mère.
Deuxième partie d’un document exclusif – Retrouver la première partie ici
….
Des actions concrètes sur le terrain pour des résultats à long-terme
Un autre des aspects de la gestion exemplaire des activités de Lafarge Maroc apparaît dans la fin de vie des carrières exploitées. Un projet-pilote de réhabilitation de carrières a été mené à Bouskoura afin qu’elles puissent, toutes, s’inscrire dans leur cadre naturel. Ces réhabilitations sont désormais programmées en amont et connues afin de pouvoir être menées simultanément à l’exploitation des carrières. Un travail commun a été réalisé avec le Laboratoire de Botanique de Brest afin de pouvoir travailler sur la réintroduction de plantes et d’essences en voie de disparition et donner l’occasion aux communautés locales de développer des activités génératrices de revenus (apiculture, notamment).
200 hectares de carrières (40 à Bouskoura) en fin d’exploitation sur l’ensemble des sites ont été réhabilités au jour d’aujourd’hui. Lafarge Maroc résorbe actuellement, sur le site de Bouskoura, le reste de la carrière non-réhabilitée depuis le début de son exploitation en 1983.
Un travail de qualité est en cours de réalisation, sur le site de Meknes et de Bouskoura, en collaboration avec l’Institut National de Recherche Agronomique, la Délégation Régionale aux Eaux et Forets et des associations locales afin de « veiller à la bio-diversité locale, réaliser des essais d’introduction de nouvelles essences, en plus des arganiers et oliviers » rappelle M. Hyabi.
Une exploitation durable des sites de production
D’autres actions sont menées, au jour le jour, afin d’optimiser l’exploitation des cimenteries du groupe, permettant tant de réaliser des économies d’énergies fossiles et d’éliminer des déchets qui n’étaient pas recyclés auparavant comme les cendres volantes récupérées à Al Jorf Al Asfar (qui étaient, auparavant, jetées à la mer), les pneus déchiquetés, déchets spéciaux médicaux …. Une attention particulière est portée à la question des émissions des cheminées afin de trouver un compromis entre les efforts d’investissement à réaliser et les évolutions possibles de la législation. Le premier parc éolien intégré à un projet industriel a été installé par Lafarge Maroc à Tétouan. Le Groupe avait présenté « une Etude d’Impact Environnemental » alors même que la législation ne l’y obligeait pas souligne Monsieur Hyabi. D’une capacité actuelle de 32 MW (10 MW initialement), il est aussi le premier projet labellisé MDP au Maroc, il permet de satisfaire 65 à 70% des besoins énergétiques de la cimenterie. Il est le résultat d’une « démarche volontaire qui a vu la mise en place de ce projet à Tétouan, accompagné d’ambitieuses options d’extension, malgré l’incertitude réglementaire et la faible visibilité opérationnelle » souligne Monsieur Amor. Celles-ci ont permis au groupe Lafarge Maroc de bénéficier de conditions préférentielles, le moment venu, et ce, indépendamment du manque de visibilité relative sur les mécanismes incitatifs liés à la Finance Carbone.
Un engagement à diffuser les meilleures pratiques auprès des partenaires
L’activité de chacun des sites de production de Lafarge Maroc requiert la participation de nombreux partenaires et sous-traitants qui sont, eux aussi, sensibilisés à l’importance de la Sécurité au travail, tant en termes de performance opérationnelle que de respect de la législation. En effet, des formations de sensibilisation à la Sécurité au Travail tant pour les salariés du groupe que pour les collaborateurs des sous-traitants ont permis un changement des mentalités et des comportements. Ces efforts ont permis le développement d’un esprit de la sécurité et qui démontre le degré de maturité atteint dans ce domaine. « Nous avons développé un système de management de la sécurité qui se base sur la remontée des presque-accidents, et qui permet d’analyser les risques potentiels », rappelle Monsieur Amor.
Laisser un commentaire