Le développement et la valorisation des ressources cynégétiques au Maroc demeure tributaire d’une gestion rationnelle et réglementaire du domaine de la chasse, a affirmé mardi le secrétaire général du Haut Commissariat des Eaux et Forêts et à la Lutte contre la désertification (HCEFLCD), Abderrahim Houmy.
Le Haut Commissariat oeuvre pour l’encouragement des initiatives visant la conservation et la valorisation des ressources cynégétiques à travers la sensibilisation, la formation, l’organisation des pratiquants et l’adoption d’une approche participative, a indiqué M. Houmy, dans son intervention lors d’une journée d’information organisée à Fès à l’occasion de l’ouverture de la saison de la chasse 2011-2012 sous le thème « Tous pour une chasse responsable et durable ».
Le domaine de la chasse au Maroc a connu au cours des dernières années une croissance importante, a-t-il ajouté, précisant que le nombre de chasseurs s’élève actuellement à 65.000 et la superficie réservée à cette activité est estimée à 2 millions de Ha.
Le HCEFLCD ne ménage aucun effort pour promouvoir la chasse associative et le nombre des lots amodiés s’élève actuellement à 627 unités, soit une hausse de 29 pc en termes de surface par rapport aux six dernières années, a-t-il rappelé.
M. Houmy a, en outre, mis en exergue l’importance de la création du Centre technique de développement des ressources cynégétiques au niveau de la région de Fès, précisant que cette infrastructure est destinée, entre autres, à développer et accompagner le secteur de la chasse dans le but de mettre à la disposition des concernés les données techniques nécessaires.
De son coté le président délégué de la Fédération royale marocaine de chasse (FRMC), Jilali Chafik a mis en exergue les mesures prises par les parties concernées pour permettre aux chasseurs d’entamer la saison dans de bonnes conditions, soulignant la nécessité d’exploiter le patrimoine faunistique de manière rationnelle et efficiente.
M. Chafik a également a rappelé que la FRMC a procédé au peuplement des réserves non-encadrées à travers un lâcher de 17.000 perdrix au cours de cette saison et la programmation d’un lâcher de 30.000 perdrix lors de la saison prochaine.
Il a, de même, mis l’accent sur le braconnage qui, a-t-il dit, représente un grand fléau qui menace l’avenir du patrimoine faunistique.
Lors de cette rencontre, il a été procédé à la signature d’une convention de partenariat entre le HCEFLCD et la FRMC visant le repeuplement du francolin, espèce menacée d’extinction.
(MAP)
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