Nombreux sont nos lecteurs que nous conquerrons à la force du clavier et à celle des idées, puis nombreux ceux, parmi nos lecteurs et ceux qui nous connaissent, au jour le jour qui , voyant, le choix de notre charte graphique, par la domination du vert, les feuilles qui descendent comme du balcon de Montmartre d’Aznavour, font une « distorsion cognitive », à savoir assimiler la ligne éditoriale de notre site exclusivement à l’environnement et l’énergie renouvelable. Et pourtant !
Nous avons, voulu, par le choix de « massolia », marquer notre volonté à la promotion des pratiques responsables. Ceci passe par une démarche globale incluant non pas seulement la préservation de la nature, la maîtrise de l’énergie ou la gestion des déchets mais de se poser, sans cesse, la question : « Comment mieux faire ? »
Cette exigence de progression continue est au cœur d’une démarche de qualité bien au-delà des discours convenus qui nous poussent à nous demander s celle-ci est mise en avant comme un bouclier afin de se mettre derrière ou comme réelle adhésion à une nouvelle manière de repenser tout processus de travail. La roue de Deming matérialisée par les quatre phases : planifier, faire, vérifier, agir. En effet, pérenniser sa performance nécessite de prendre en compte les attentes des parties prenantes, en effectuant une veille active sur les évolutions législatives, notamment. Il faut aussi veiller à mieux maîtriser les impacts éventuels, et mesurer périodiquement l’efficacité des actions engagées. La mesure de l’efficacité doit permettre la mise en œuvre d’une démarche d’amélioration continue.
De ce fait, il est remarquable de constater que, m’aventurant à effectuer la recherche suivante « qualité développement durable » sur le moteur de recherche dominant, les résultats affichés sur la première page relèvent, pour une très grande majorité, d’offres de formation. Il reste, en effet, beaucoup à faire, à faire évoluer les modes de pensées et les paradigmes d’action.
Une éditorialiste d’un quotidien économique du Maroc relevait, il y a quelques semaines, cette dépendance. Il est d’autant plus crucial de le souligner qu’avec l’ouverture de l’économie marocaine, la norme est un pré-requis qui donne un droit de visibilité et de survie économique et l’on en a que peu conscience. Je me permets de reprendre, en conclusion, une remarque fort judicieuse par laquelle « il suffira de rappeler que le consommateur marocain est obligé d’acheter plusieurs fois un même produit de mauvaise qualité, quand son homologue européen n’aura besoin de l’acheter qu’une seule fois. Pourtant le consommateur européen est en moyenne onze fois plus riche ». comment envisager un développement serein dans ce cadre ?
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