J’ai été particulièrement impressionné par un événement qui a défaryé la chronique ces derniers jours.L’existence d’une nouvelle planète sœur de la Terre a été confirmée il y a quelques semaines par la NASA. C’est la première fois que la sonde américaine Kepler confirme la présence d’une planète dont les caractéristiques sont propices à l’apparition de la vie.Cette confirmation signifie que les astronomes de la NASA ne peuvent cependant pas dire si une certaine forme de vie s’y trouve, mais seulement que les conditions sont requises pour qu’elle puisse s’y développer.
Cette nouvelle m’a fait rappeler un certain nombre de statistiques que nous entendons sans y faire attention liées au non-renouvellement des ressources, la majorité des gisements d’hydrocarbures ou de mines sur lesquelles se sont basé le développement économique des derniers siècles sont proches de l’extinction. De même, m’est remontée le fameux chiffre sur la voracité en ressources des américains ou des chinois. Si tous les habitants de la planète étaient aussi gourmands en ressources, il nous faudrait entre 2et 4 planètes en plus.
Après l’échec relatif de Durban, avec un accord a minima arraché après prolongations, voilà la nouvelle planche de salut. La remise en cause de nos modes de vie, la sobriété étant hors de question, le plus simple est décupler à l’échelle galactique ce que l’Homme sait faire le mieux : la conquête.
En attendant d’aller déranger, les martiens et autres voisins lointains, nous ferions mieux de nous intéresser, ici au Maroc, de s’intéresser à ceux que beaucoup voient beaucoup plus étrangement encore que des martiens, j’ai nommé les militants pour l’environnement au Maroc. Nous voudrions rendre hommage à tous ceux qui, en cette année 2011, ont alerté sur la catastrophe de la Moulouya, ont alerté aux atteintes aux zones humides, à la fragilisation de certains écosystèmes endémiques tels que les oasis et les arganeraies, tous ceux qui organisé des matinées de nettoyage de plage ou encore des plantations d’arbres.
Certains les voient comme des martiens, pour moi c’est plutôt des lutins. En parlant de lutins, nous continuons à Massolia, notre chemin vers plus d’information, plus de mobilisation, plus d’implication avec la société civile, le monde professionnel, les institutionnels et les universitaires.
Nous vous attendons nombreux à nos conférences sur les prochains mois.
Enfin, last but not least, je voudrais vous adresser, au nom de l’équipe Massolia, nos meilleurs vœux à l’occasion de l’année 2012.
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