Le Maroc a pris à bras-le-corps, depuis plusieurs années, la mise au niveau de son cadre législatif, et ce, dans un étroit travail de concertation nationale et de négociation avec les bailleurs de fonds internationaux et les organes de coopération internationale travaillant avec le Maroc.
De la convention RAMSAR relative aux zones humides aux conventions portant la mise en place des Mécanismes de Développement Propre, le Maroc a su accompagner le mouvement de fond, au niveau international, d’un plus grand engagement institutionnel afin de préserver les ressources naturelles, développer un certain nombre d’infrastructures et bénéficier des mécanismes innovants de financement.
La question de l’environnement au Maroc est, ainsi, passée sur le devant de la scène, durant la dernière décennie, à la faveur des différentes initiatives qui se sont traduites par des programmes et plans opérationnels.
Le coup de départ aux travaux de concertation relatifs à la mise en place de la « Charte nationale de l’environnement et du développement durable » avait été donné à la mi-2009. S’en était suivi un mouvement de fond de réflexion et de débats qui a permis de capitaliser sur un large travail de concertation ayant mobilisé société civile, institutionnels et acteurs économiques.
Il faut, à cet égard, rappeler les efforts déployés à travers l’adoption d’une nouvelle approche de gestion de la chose environnementale à travers plusieurs stratégies et programmes, dont la stratégie nationale de l’eau, le plan directeur de reboisement et d’aménagement des bassins hydrauliques, le plan de développement des énergies renouvelables, le projet d’énergie solaire et l’Initiative Nationale pour le Développement Humain.
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