Dans un marché où l’asymétrie d’information est générale, les consommateurs et les parties prenantes ont rarement les moyens de vérifier les engagements de leurs prestataires et fournisseurs.
Le Maroc est dans une situation où sa mise à niveau industrielle est d’autant plus urgente que dans quelques mois l’industriel de Aïn Sebaa sera directement en concurrence avec celui de Hanovre ou de Barcelone. Là où les systèmes de qualité sont la règle et où l’adaptation à des normes de plus en plus contraignantes une gymnastique quotidienne.
Alors oui ! Il faut passer aux choses sérieuses : claironner que plus de 1000 entreprises marocaines certifiées est révélateur d’un délit de « mise en danger d’économie nationale ». En effet, il n’est pas nécessaire de rappeler que celles-ci sont, au total, plus de 160 000 inscrites sur les registres de commerce.
La mise à niveau économique et les investissements de dépollution industrielle sont des impératifs qui obligent remise en question et efforts d’ingéniosité et de persévérance.
Ceci est encore plus vrai dans le contexte économique d’un pays qui se prévaut de plusieurs engagements multilatéraux de libre-échange et d’une part importante des échanges avec les Etats-Unis et l’Europe. Il convient de noter que la survie économique passera par l’intégration de davantage de valeur ajoutée dans notre offre d’exportation et par une différenciation qualitative qui passe non seulement par la qualité du produit ou de la prestation mais également par un contrôle exhaustif des process, une validation de méthodes de travail et l’acquisition de certifications, le tout dans un objectif de normalisation, d’optimisation des ressources et d’adoption de mesures d’efficacité énergétique.
Voilà notre résolution de printemps : moins de discours et de colloques, plus de bilans d’activité et de certifications internationales.
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