Si le jardinage urbain (re-)devient à la mode un peu partout sur Terre, cette activité n’est pas toujours aussi connue qu’elle pourrait l’être hors des milieux « écolos ».
Une Néo-Zélandaise dénommée Janet Luke vient de témoigner de son expérience (fructueuse) de jardinière urbaine dans un livre « Green Urban Living », en plus d’entretenir un blog.
Cette mère de famille, qui tient à ce que l’environnement soit au centre de la vie de ses trois enfants, expérimente en effet dans son jardin (en ville) la culture de légumes, mais aussi le lombricompostage, l’apiculture, la construction de fours en terre-paille, l’élevage d’escargots et de poulets. Ces derniers sont particulièrement utiles, puisqu’ils se nourrissent des restes de repas et qu’ils peuvent eux-mêmes finir à la casserole… ils sont d’ailleurs élevés dans le respect des règlements municipaux et de la tranquillité des voisins, qui reçoivent de temps à autre des œufs en cadeau !
L’expérimentation n’est pas finie : l’intrépide ménagère aventurière parcourt l’Internet à la recherche d’idées innovantes et écologiques, qu’elle adapte à l’environnement et au climat néo-zélandais.
Par exemple, elle a réussi à acclimater, sur un balcon de 4 mètres sur 2, une ruche, cinq cailles japonaises (productrices d’œufs), des escargots, des champignons, des graines germées et diverses cultures dans des sacs, seaux et même un ancien réfrigérateur reconverti en serre. Il va de soi que les trois dimensions sont exploitées dans cette expérience de « robinsonnade urbaine » !
Elle réfléchit aussi à l’élevage de lapins, tout en avouant ne pas l’avoir mis en pratique, du fait d’une réserve typiquement anglo-saxonne à l’idée de manger ces quadrupèdes (bon, elle a réussi à avoir des escargots, faut pas trop la critiquer quand même !).
Mme Luke énonce par ailleurs quelques règles à destination des « éco-citadins », par exemple :
– Faire pousser des légumes (même dans des pots ou sur son balcon)
– Eteindre les lumières quand on quitte une salle
– Pratiquer le compostage ou le lombricompostage
– Acheter des produits bio, locaux et de saison
– Planter un arbre fruitier (demander à la mairie si on n’a pas de place chez soi)
– Elever des poulets
– Ne pas se doucher seul (si, si !)
Mais ne nous y méprenons pas : le ton employé n’est pas celui d’une donneuse de leçons ni d’une prophétesse.
L’important est de prendre conscience que chaque petit geste compte, et… de ne pas se prendre au sérieux !
Sources : http://www.nzherald.co.nz/environment/news/article.cfm?c_id=39&objectid=10745666
http://www.greenetvert.fr/2011/08/30/facile-de-vivre-vert-en-ville/30810
Alexis Vernier
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