Une session de formation organisée autour du thème « comment communiquer sur la réduction des risques de catastrophes », a démarré, jeudi, à Tunis, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la prévention des catastrophes (13 octobre 2011).
Cette manifestation qui durera deux jours s’adresse à des représentants de l’Afrique francophone (Afrique du Nord/Maghreb, Afrique subsaharienne) et permettra de débattre des enjeux liés à la communication sur la réduction des risques de catastrophes.
M. Salem Hamdi, secrétaire d’Etat, chargé de l’Environnement a déclaré, à l’ouverture de cet atelier, que le moment est venu de débattre et d’élaborer un vocabulaire commun au niveau des organismes et institutions concernés pour communiquer et partager «une communication sur le risque».
La communication, a-t-il dit, est un outil essentiel et indispensable qui permet d’informer sur les moyens et outils disponibles pour se protéger et protéger ses propres biens, outre la création d’un espace d’échange d’informations entre les pays, les organismes les institutions concernées et l’opinion publique.
La Tunisie enregistre 150 incendies de forêts en moyenne annuelle depuis le début du siècle, a indiqué le secrétaire d’Etat. Ces incendies dévastent en moyenne chaque année entre 300 et 1400 hectares de flore forestière, sachant que le pays dispose de 1,3 million d’hectares de forêts situés dans 15 gouvernorats, a-t-il fait savoir.
Par ailleurs le criquet pèlerin est un autre phénomène que la Tunisie enregistre en plus de la sécheresse concernant laquelle un plan d’action, identifiant les tâches des différents intervenants, a été mis en place, a ajouté le secrétaire d’Etat.
Cette session de formation se tient à l’initiative du secrétariat de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes (ONU/SIPC) et du Programme des nations unies pour le développement (PNUD) en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et de l’Environnement.
(TAP)
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