Casablanca, 24/11/10- Un atelier sur le potentiel du secteur des énergies renouvelables au Maroc s’est ouvert, mercredi à Casablanca, à l’initiative de la Fondation Fiedrich Naumann et de la Chambre de commerce et d’industrie (AHK) allemandes.
Opérateurs du secteur des énergies renouvelables, experts et autres décideurs prennent part à cet atelier, qui ambitionne d’identifier les moyens pouvant permettre aux sociétés d’énergie de la région maghrébine de coopérer avec les multinationales du secteur électrique et d’examiner les domaines juridiques, techniques et commerciaux à travers lesquels l’exportation d’électricité d’origine renouvelable serait possible.
Les travaux de cette rencontre s’articuleront sur trois axes: le paysage politique de l’énergie renouvelable aux niveaux international et national, le transfert de technologie et les structures de l’industrie nationale et la recherche d’un modèle d’exportation de l’énergie renouvelable du Maghreb, qui dispose d’un potentiel de production énorme, vers l’Europe, un marché très demandeur.
La promotion des énergies renouvelables est érigé en priorité au Maroc avec l’objectif de satisfaire les besoins du pays en énergie mais aussi pour assurer un développement durable, a rappelé à l’ouverture de cet atelier, M. Marco Wiedmann, directeur de l’AHK.
Notant les grands projets d’énergie renouvelable de dimension internationale comme Desertec, le Plan solaire méditerranéen, le fonds des technologies propres de la Banque mondiale ou encore le nouveau consortium français Transgreen, M. Wiedmann a rappelé les programmes d’énergie éolienne et solaire lancés au Maroc et qui ambitionne de porter autour de 40 PC la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité du pays.
Le Maroc est sur la bonne voie pour atteindre ces objectifs ambitieux, a-t-il dit, insistant sur le développement en parallèle d’une industrie nationale appropriée, la promotion du savoir et le transfert de technologie à travers la coopération internationale notamment allemande »leader mondial en technologie éolienne et solaire ».
Pour sa part, Mme Silvia Morgenroth, conseillère économique à l’ambassade d’Allemagne, a salué la politique volontariste menée au Maroc en matière d’énergies renouvelables et le rythme de sa concrétisation.
Elle a, par la suite, sérié les apports de la coopération au développement dans ce domaine comme l’octroi d’une plus grande indépendance énergétique, la possibilité d’exporter et donc de générer des bénéfices en devises et financiers, l’appropriation du savoir faire et la promotion de la croissance et de l’emploi.
Elle devra se traduire par la mise en place d’une réglementation fiscale, une politique industrielle orientée vers le futur et la promotion de la formation et de la recherche scientifique, a-t-elle dit.
Mme Morgenroth, qui a donné des exemples de coopération maroco-allemande instituée notamment dans le domaine des énergies renouvelables, a fait savoir que cette coopération peut prendre une dimension multilatérale à travers l’assistance à la création des unités de production et au développement des technologies au niveau local et le soutien financier.
Cet atelier est le premier d’une série de rencontres sur la même thématique qui va intéresser par la suite d’autres pays maghrébins.
MAP
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