Une étude menée sur les toitures végétalisées de Montréal vient de mettre en évidence les performances énergétiques de ces toitures (toitures végétalisées irriguées et toitures végétalisées sèches) par rapport aux toits classiques.
La comparaison s’avère favorable aux toitures végétalisées, avec un léger avantage pour les modèles irrigués face aux modèles « secs ».
Ainsi, la captation de chaleur liée au toit est réduite (par rapport à un bâtiment à toiture conventionnelle) de 99 % dans un bâtiment à toit végétalisé irrigué et de 91 % dans un bâtiment à toit végétalisé sec, ce qui diminue d’autant la nécessité de le climatiser pendant les périodes chaudes.
Quant aux pertes de chaleur, elles sont inférieures d’un tiers environ (38 % avec un toit irrigué et 27 % avec un toit sec) par rapport à celles d’un bâtiment à toit conventionnel.
Enfin, la température des membranes d’étanchéité des toitures reste beaucoup plus stable sur un toit végétalisé (77 % avec un toit irrigué et 66 % avec un toit sec) que sur un toit classique, ce qui se traduit par une plus grande durée de vie des équipements.
Cette étude conforte l’intérêt de ces toitures, notamment en matière d’efficacité énergétique et de régulation du climat urbain.
Plusieurs grandes municipalités européennes (Bâle, Stuttgart, Munster) et nord-américaines (Chicago, Washington, Toronto…) ont déjà lancé des programmes de soutien aux toits végétalisés, déclinés sous forme de règlementations et d’aides économiques.
A Montréal, des toitures végétalisées ont déjà été installées sur plusieurs bâtiments emblématiques, appartenant à des institutions du monde de l’éducation, de la culture ou encore à des entreprises.
Sources : http://www.enerzine.com/1037/12006+le-benefice-des-toits-verts-demontre-a-montreal+.html
http://www.ecologieurbaine.net/sites/www.ecologieurbaine.net/files/documents/communique_10_mai_2011-les_toits_verts_reduisent_les_couts_de_climatisation_et_de_chauffage.pdf
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