Cet article est le 4ème d’une série de 4 extraits d’une intervention de Mr Mounir Ferram, Directeur délégué de la CGEM.
Retrouver le premier article: Le contexte environnemental international
Retrouver le second article: Le contexte environnemental Marocain
Retrouver le troisième article: Les opportunités de l’économie verte pour le Maroc

Une Bonne gouvernance :

La conduite de changement représente un élément majeur dans la transition vers l’économie verte et ce à travers :

  • La déclinaison de la stratégie et des enjeux d’une économie verte en termes d’optimisation des ressources, de compétitivité et de performance ;
  • L’implication de l’ensemble des acteurs concernés,
  • L’encouragement et l’incitation aux entreprises par des dispositifs appropriés,
  • Le rapprochement des entreprises pour un meilleur effet de synergie.

Une vraie stratégie de communication adaptée aux entreprises :

Développer les pratiques d’une économie verte dans le tissu économique marocain, nécessitera, sans doute, une stratégie de communication cohérente vis-à-vis de tous les acteurs concernés.

La stratégie appropriée devra avoir comme objectif :

  • La mise en place de contenu communicationnel adapté et personnalisé ;
  • La proximité et la conscientisation des cibles pour une meilleure appropriation de la problématique ;
  • Une diffusion large et interactive avec l’ensemble des cibles concernées.

Formation de compétences :

La mutation vers l’Économie verte requiert une éducation au développement durable, y compris la formation à de nouvelles compétences professionnelles et à de nouveaux systèmes. Les programmes de formation aux emplois verts peuvent être intégrés dans des plans éducatifs tant académiques qu’informels.

Pour cela, différentes actions peuvent êtres menées :

  • Identification des métiers concernés ;
  • Définition des besoins en formation et organisation de parcours de formation et de qualification ;
  • Appui des recrutements via un service « après-formation » ;
  • Diffusion et valorisation des métiers de la croissance verte.

Suivi des indicateurs :

  • Les entreprises améliorent leur productivité, réalisent des économies d´échelle et gagnent des parts de marché grâce à la précision de leurs indicateurs de gestion. De la même manière, la mise en place d´une politique responsable s´appuie sur des indicateurs de performance adaptés. Ils doivent être pertinents et en quantité suffisante pour réaliser les objectifs de l´entreprise.
  • Les indicateurs de performance sont spécifiques à un secteur d’activité et révèlent des opportunités d’amélioration par rapport à la consommation d´eau, d´énergie, au recyclage, à la quantité de déchets produits…
  • Cependant, un suivi régulier de ces indicateurs s’impose pour définir un état des lieux permettant de se situer par rapport aux actions entreprises et à celle à entreprendre.

Mounir Ferram
Directeur délégué de la CGEM, Mounir Ferram est également enseignant et chercheur en management, marketing, commercialisation et communication au Conservatoire National des Arts et Métiers (Paris), à l’Institut Universitaire de Technologie, René Descartes (Paris) et à l’Institut Universitaire de Technologie (Cergy Pontoise).

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A propos

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