Massolia News

Sommet d’Abou Dhabi : La crise économique mondiale ralentit le développement des énergies renouvelables.

« Energies du futur », une thématique qui a fait l’objet d’un sommet mondial organisé à Abou Dhabi pendant la période du 16 au 19 janvier de cette année courante.
Economistes, experts en énergies renouvelables, directeurs et chefs d’agences spécialisées … Tous ont animé le sommet qui a accueilli plus de 26 000 visiteurs.
Il en est ainsi ressorti que le ralentissement de l’économie mondiale et la crise de la zone Euro freinaient les investissements publics dans le secteur des énergies renouvelables, quoique l’argent privé continuait de stimuler ces énergies.
Le ralentissement dans ce domaine est surtout ressenti dans les pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), les plus développés.
Quand à l’agence internationale de l’énergie (AIE), qui veille à un approvisionnement énergétique stable pour ses 28 États membres, a souligné dans un rapport publié en novembre que la proportion d’énergie produite à partir de sources renouvelables devrait passer de 13% actuellement à 18% en 2035, si et seulement si, les gouvernements tiennent leurs promesses de soutien aux énergies du futur.
Une raison pour laquelle, selon certains rebondissements lors du sommet, une planification à long terme et un cadre juridique favorable devrait d’ores et être instaurés.
Concernant le Maroc, le royaume chérifien dispose lui de gisements importants en énergies renouvelables, notamment pour le solaire et l’éolien, en particulier au niveau des zones côtières qui portent sur 3 500 km. A savoir un rayonnement moyen de 5 kWh/m²/ j, un potentiel éolien de plus de 6000 MW, une capacité significative pour les microcentrales hydrauliques, autrement dit plus de 200 sites exploitables.
Nombreux sont les projets réalisés à ce sujet, nous citerons le projet du Parc de Abdelkhalek Torres ou celui d’Essaouira pour l’éolien. Ceux relatifs au solaire thermique : Chauffe-eaux solaires (PROMASOL), Le thermo-solaire , ou le projet de Tanger en cours de réalisation.
Le Maroc d’aujourd’hui se positionne avec une vision, une stratégie … Il se donne les moyens dans l’optique de réaliser ses objectifs dans ce secteur et de se créer un fonds de développement énergétique. Soit un chiffre avoisinant 90 milliards de dirhams d’investissement, qui lui sont alloués. Ceci dit que l’ONE se voit disposer d’une nouvelle politique de régulation et d’intervention, l’amenant à faciliter l’implantation de la production des énergies renouvelables, destinées à l’exploitation interne et externe, réalisés dans le secteur à l’horizon 2015.*

Oumaïma Bouzmane

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *