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Maroc, Tunisie, Algérie : l’échelle n’est plus la même

Tout au long de l’année calendaire, les publications de classements de pays se succèdent, de sources officielles ou officieuses. Emanant de telle agence des Nations-Unies, tel think-tank, telle publication, tel cercle de réflexion, telle fédération professionnelle, chacun y va de son classement, ses analyses, son rapport annuel, de son échantillon de pays, de ses critères, et, bien sûr, de ses conclusions.

La dernière publication d’un classement est celle, désormais, rituel annuel attendu, du Forum de Davos. Le Classement du World Economic Forum se base sur 12 piliers qui mesurent les différents aspects socio-économiques des pays. Ces 12 piliers (ayant trait à la gouvernance, aux infrastructures, au développement humain, à la macroéconomie et à l’innovation technologique) sont, eux-mêmes, composés de 111 variables, recueillies directement auprès des organismes nationaux et internationaux (32 variables), ou observées à partir de l’enquête internationale auprès des chefs d’entreprises (79 variables).

Ce classement dit la même chose depuis trois ans, et le crie, cette année : la Tunisie est sur la bonne voie. Elle est d’autant plus qu’entre le Maroc et l’Algérie, d’un côté et la Tunisie, le fossé grandit. Les références des classements dont il est fait l’écho dans les deux premiers pays sont désormais différents. Là où les deux premiers se réjouissent de figurer, régulièrement, dans les cinq premiers pays africains sur des paramètres divers et variés, la Tunisie a passé, désormais, le palier du podium méditerranéen. Elle y est classée 32ème sur 139 pays dont l’économie a été passée au crible. Elle est première économie africaine, quatrième africaine et troisième méditerranéenne juste derrière la France et Israël.


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Commentaires

Une réponse à “Maroc, Tunisie, Algérie : l’échelle n’est plus la même”

  1. Avatar de dominique
    dominique

    Bonsoir

    Oui et ce n'est pas fini je pense la descente ne fait que commencer si le Maroc ne réagit pas!

    Problème de compétitivité et d'excès de zèle entre autre, paralyse et grève l'économie….

    En attendant des jours meilleurs…

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