L’actualité nationale en ce mois de mai est marquée par un fort accent industriel : Les Assises de l’Industrie dans sa deuxième édition puis le SISTEP mettent l’accent inéluctablement sur une évolution souhaitable puis inévitable dans le mode opératoire des industriels et acteurs économique de notre pays.
Parmi les conventions mises en œuvre lors des Assises, la promotion de la santé et de la sécurité au travail a également fait l’objet d’une convention dédiée. Tout un programme (2011-2014) est mis en place. Il porte sur l’opérationnalisation par l’Institut national des conditions de vie au travail du programme de promotion de la santé et la sécurité à travers la sensibilisation et la mise à niveau des entreprises.
Parler des conditions de vie au travail en dehors du premier mai et de la journée internationale de la Croix-Rouge est, en soi, un événement, dans ce pays où jusqu’à il n’y a pas longtemps, les accidents de travail se comptaient par dizaines, mais où, grâce à l’implantation des grandes multinationales et à la force de frappe du carnet de commande des donneurs d’ordre européens, une mise à niveau s’est effectuée à marche forcée.
Le fait tendanciel marquant est, assurément, celui de l’implémentation généralisée des fonctions QSE dans les PME et grandes entreprises industrielles et la prise en compte des études d’impact environnemental et de l’approche en termes de cycle de vie du produit quoi permet de mesurer son impact en conception, production, utilisation et fin de vie.
Enfin, un mouvement de fond s’opère dans la naissance de fondations d’entreprises, à titre individuel ou collectif, afin de marquer la réconciliation de l’entreprise industrielle marocaine avec son environnement proche et il est vrai « (qu’) il n’est de richesse que d’hommes ».
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