La Banque Mondiale appuie l’Afrique de l’Ouest pour renforcer son réseau électrique. Elle vient d’accorder 200 millions $ pour le développement du réseau de transmission électrique en Afrique de l’ouest. Cette enveloppe permettra en effet d’assurer une partie du financement de ce réseau qui devrait passer par la Gambie, la Guinée Conakry, la Guinée Bissau et le Sénégal.
Ce projet devrait coûter la bagatelle de 711 millions de dollars. Ainsi, l’Agence française de développement (AFD), la Banque islamique de développement (BID), la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), la Banque européenne d’investissement (BEI), le Fonds koweitien et le gouvernement allemand participeront à son financement. Quant aux quatre pays concernés par ce projet, ils devront également décaisser 16 millions d’euros en guise de contribution.
Ce projet d’interconnexion des pays qui forment l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG) permettra de réduire leur dépendance aux centrales thermiques en les raccordant à la centrale hydroélectrique guinéenne de 6000 MW de capacité, a indiqué la Banque Mondiale.
« Le commerce régional d’électricité est très important en Afrique de l’Ouest. En regroupant la demande énergétique des quatre pays, le projet de connexion interétatique de l’OMVG permettra une plus large et plus efficace distribution de l’énergie, ce qui, par ricochet, entrainera un meilleur développement économique », a expliqué Colin Bruce, directeur chargé de l’intégration régionale pour la Région Afrique de la Banque mondiale.