La question de l’eau n’est pas seulement un problème au Maroc mais concerne aussi les autres pays d’Afrique du nord et du Proche orient. C’est l’un des problèmes de sécurité alimentaire les plus urgents dans les pays du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, fait savoir la FAO, l’organisation mondiale pour l’agriculture et l’alimentation. Selon cette dernière, la disponibilité d’eau douce dans la région devrait chuter de 50% d’ici 2050. L’organisation demande aux responsables des pays concernés de prendre des mesures pour résoudre ce problème.
La question sera d’ailleurs abordée lors la 32e Conférence régionale de la FAO pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord qui se tiendra à Rome du 24 au 28 février. Cette rencontre sera le début d’une série de cinq conférences dans les cinq régions opérationnelles de la FAO. L’ordre du jour comprendra des questions comme les pertes alimentaires et les déchets le long de la chaîne de production-consommation, l’amélioration de l’égalité des sexes, et des approches pour améliorer l’agriculture et le développement rural.
L’organisme a lancé une nouvelle initiative afin d’aider les pays membres à «donner des orientations sur les secteurs prioritaires d’action, comme par exemple améliorer la gouvernance et les institutions; donner voix au chapitre aux agriculteurs et aux autres partenaires non étatiques; et renforcer l’efficience de l’utilisation de l’eau».
Une phase pilote a été lancée en juin 2013 dans six pays, dont le Maroc. Ces dernier « ont commencé à passer en revue l’état de leurs disponibilités et de leurs utilisations d’eau, ainsi que le potentiel d’accroissement de la production agricole; à répertorier et à établir l’ordre de priorité des options pour les approvisionnements alimentaires futurs par rapport à leurs coûts économiques et à leurs exigences en eau; et à analyser les performances de la gestion de l’eau dans l’agriculture et les politiques, la gouvernance et les questions institutionnelles s’y rapportant », affirme un communiqué de la FAO.
Sécheresse en région MENA : – 50% de disponibilités d’eau douce d’ici 2050
par
Étiquettes :