Massolia

La pollution atmosphérique coûte 225 milliards $ à l’économie mondiale

Selon une étude conjointe menée par la Banque mondiale (BM) et l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), intitulée « The cost of air pollution : Strenghtening the economic case for action », la pollution de l’air est la 4ème cause de décès prématurés dans le monde. Les pertes de revenus du travail liées à ces décès sont estimées à environ 225 milliards $, en 2013, indique l’étude.

Les sources de cette pollution sont diverses et variées. Parmi elles, figurent la poussière, la saleté, la fumée, les vapeurs, les gaz, les gouttelettes microscopiques et même les métaux lourds.

5,5 millions de personnes seraient mortes dans le monde, en 2013, à cause des maladies liées à la pollution atmosphérique extérieure et intérieure ; des décès qui impactent directement le développement économique, souligne l’enquête.

Les premières victimes de ce fléau sont les jeunes enfants et les personnes âgées et, en ce qui concerne les pertes de revenus du travail, les populations en âge de travailler. En Afrique subsaharienne, les pertes de revenus du travail, causées par les décès liés à la pollution de l’air, représentent, chaque année, l’équivalent de 0,61% du PIB. Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ces pertes sont estimées à plus de 9 milliards $, en 2013, selon l’étude.

« La pollution atmosphérique a pour conséquences de menacer le bien-être des populations, de porter atteinte au capital naturel et matériel et de limiter la croissance économique. Avec cette étude qui chiffre les coûts économiques de la mortalité prématurée liée à ce fléau, nous espérons trouver un écho chez les décideurs et faire en sorte que l’on consacre davantage de ressources à l’amélioration de la qualité de l’air. Avec des mesures de lutte contre la pollution urbaine et des investissements dans des sources plus propres d’énergie, nous pouvons parvenir à réduire les émissions de particules dangereuses, ralentir le changement climatique et, par-dessus tout, sauver des vies », commente Laura Tuck, vice-présidente de la Banque mondiale pour le développement durable.


Avec Agence Ecofin


Publié

dans

,

par