La communication sur les thématiques de l’environnement, des énergies et du développement durable est apparue comme un filon inépuisable, à la portée de toutes les mains et des intentions, des plus douteuses aux plus opportunistes. Les prestidigitateurs des forums, des rencontres, des pages communautaires s’alimentent voracement de plagiats d’articles, d’annonces péremptoires de partenariats, d’appuis institutionnels. Croire que le succès d’une initiative est lié à la mosaïque de logos qui y est associée est une chimère.
Prétendre inviter une tête d’affiche mondiale, simuler un programme scientifique que les promoteurs, eux-mêmes, ne maîtrisaient pas ; se jouer d’un Office public, tout en se prévalant de l’appui d ‘une Fondation Princière. Pas assez pour bénéficier du soutien d’une entité internationale, sur la seule base des hasards de la généalogie et des parcours de golf. Il ne fallait surement pas oublier la cerise de la démarche de relation-presse, montée de toute pièce.
Se fatiguer à rédiger des communiqués est dévalorisant que cela soit pour annuler ou pour reporter ou pour annoncer qu’un intervenant ou partenaire potentiel n’étaient là que pour appâter. L’intéressé n’est qu’un chaland. La conférence de presse, avec 80 personnes, à J-15, n’est qu’alibi pour cocooner l’ego des uns et des autres. Croyez-moi ! Le jour même de la conférence de presse, les organisateurs savaient que l’évènement n’aurait pas lieu.
La caravane, pendant ce temps-là, avance. L’aventure Massolia.com, lourde de ses apprentissages, de la confiance de ses lecteurs, tient la route. La maîtrise technique permettant un rayonnement sur internet, un modèle économique éprouvé autorise une reconnaissance institutionnelle de plus en plus forte.
Ma dernière réflexion est à l’aimable attention d’une agence para-publique. Associer son image à un événement dans son cœur de métier est une bonne idée. S’assurer de la probité de ses partenaires en est une meilleure. Car promouvoir la construction durable alors que la Fondation même de sa vision des affaires est la fraude est la violation des droits est une sacrée oxymore. Quelques centaines de milliers de dirhams d’arriérés valent au promoteur d’une manifestation sur la construction durable (à organiser dans quelques semaines) un nantissement de son fonds de commerce par la CNSS.
Il ne faudrait pas que ce qui est vert se fane. La communication est une question d’influence et de sincérité. Le développement durable est question de responsabilité. Mass’olia.com
Black Economy Forum
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