L’UICN-MED, la branche Méditerranée de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), a organisé, du 3 au 4 mars 2015 à Tunis, un atelier régional sur l’apport des programmes de suivi scientifique dans la conservation et la gestion des zones clés pour la biodiversité (ZCB).
L’événement visait à renfoncer des capacités institutionnelles et humaines des gestionnaires des programmes de l’UICN-MED. Il devait aussi permettre de présenter quelques cas d’études et d’outils et a été également l’occasion de revenir sur les opportunités ainsi que les défis en vue de renforcer le partenariat entre les aires protégées et les institutions de recherche.
Ce workshop fait partie du projet « Promotion de la valeur des zones clés pour la biodiversité à travers l’implication des organisations de la société civile dans leur conservation et gestion en Afrique du Nord ». Dans le cadre de ce projet, la ville d’Ifrane, au Maroc, avait déjà été l’hôte, le 5 février dernier, d’un premier atelier pour présenter les résultats de l’étude portant sur le développement de mécanismes de collaboration avec les organisations de la société civile et les institutions de recherche. Un autre s’est également tenu le 25 février dernier à Alger.
Au Maroc, les zones de travail sélectionnées sont les parcs nationaux de Toubkal et d’Ifrane, alors qu’en Tunisie, le parc national de l’Ichkeul et les zones humides de Gafsa ont été choisis. En Algérie, c’est celui de Djurdjura qui a été sélectionné.
L’année dernière, une étude d’analyse et de synthèse de l’état d’information existante sur les ZCB concernées au niveau de chaque pays avait été élaborée. Un plan d’action pour impliquer la société dans la gestion des ZCB est en cours.