La question énergétique sera le cheval de bataille du Maroc dans les prochaines années. Aujourd’hui, certaines villes sont préoccupées par leur consommation d’énergie comme c’est le cas de Tanger où se sont tenues, jeudi dernier, les sixièmes Journées du développement durable (JDD). L’événement a été organisé par l’Association marocaine pour le développement durable et l’Ecole nationale des sciences appliquées de Tanger.
Appelé à s’exprimer sur la question, Tahar Achour, un consultant tunisien a souligné que « l’énergie la moins chère elle celle que l’on ne consomme pas ». Autrement dit, il est question d’optimisation de cette énergie. Le vrai gisement d’économies, a-t-il fait savoir, réside dans l’optimisation – un gain de 70% du potentiel mondial – face aux 30% que représentent les énergies renouvelables.
Achour a listé quelques actes basiques censés réduire la consommation énergétique. L’extinction des éclairages des espaces inoccupés pourrait par exemple contribuer à la réduction des factures d’électricité. En outre, pendant le repassage, il serait mieux de commencer les habits en coton qui demande plus de puissance de chauffe, les autres tissus peuvent ensuite être repassés avec le fer éteint. Ces gestes simples, une fois rapportés au nombre de ménage peuvent aider à la baisse considérable de la consommation d’énergie.
Ce concept de « sobriété énergétique », pour reprendre le consultant, encourage la lutte contre les consommations inutiles et le gaspillage énergétique. Pour Tahar, il faudrait s’y maitre car la consommation marocaine d’énergie pourrait avoisiner les 65 millions de tonnes équivalent pétrole à l’horizon 2030. Un chiffre qui pourrait toutefois être réduit de moitié avec ce concept de « sobriété énergétique ».
L’efficacité énergétique en débat à Tanger
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