Après avoir finalisé le processus d’adjudication de la première tranche de la Centrale de Ouarzazate en septembre dernier, MASEN a annoncé le lancement de l’appel d’offres pour la deuxième phase permettant de produire 300 MW supplémentaires grâce à la technologie solaire thermique. La phase de préqualification finira le 25 mars prochain. Les consortia candidats devront présenter des offres de projets de production indépendants consistant en la conception, construction, exploitation et maintenance d’une ou plusieurs centrales permettant de générer 300MW par un mix de tours CSP et de CSP paraboliques.

MASEN a organisé, ces derniers jours, un séminaire de présentation des plans de développement des 500 MW de la Centrale de Ouarzazate, un des cinq sites sélectionnés pour la réalisation du Plan Solaire Marocain consistant à créer une puissance installée de 2000MW représentant 14% du mix énergétique national, à horizon 2020. L’un des enjeux de cette nouvelle phase de construction sera, pour Masen, de désigner l’industriel qui saura intégrer au mieux une part d’industrie locale marocaine. Le taux d’intégration visé a été fixé à 30%.

Face aux industriels marocains, représentant des filières aussi diverses que complémentaires, génie civil, métallurgie, électricité, câblages, plasturgie, Paddy Padmanathan a indiqué que la compétitivité de l’offre soumise par ACWA Power lors du premier appel d’offres tenait compte des savoir-faire industriels locaux pour minimiser les coûts de logistique et d’ingénierie. Les représentants des entreprises du consortium gagnant ont aussi informé du démarrage de processus de présélection des fournisseurs et prestataires marocains afin de mener à bien ce projet.

Les autorités marocaines ont tenu rappeler les réalisations menées à partir des stratégies établies au début de la décennie. Les filières marocaines dans l’automobile, l’aéronautique et le ferroviaire ont pris leur envol et des industriels comme Renault, Alstom, Thales Bombardier, Yazaki, Safran se sont engagé, depuis lors, à des niveaux divers au Maroc. Quant aux principales associations professionnelles concernées, elles ont préalablement un cahier de charges à remplir: chercher l’information, mise à niveau, prospection et veille industrielle, entre autres. Leur connaissance et leur proximité du marché locale seraient un atout pour s’associer avec des entreprises internationales. Et comme l’a si bien relevé le patron d’Alstom, «c’est un processus long et il faut commencer tôt». C’est un nouveau épisode du développement industriel du Maroc que les autorités marocaines s’apprêtent à écrire avec les industriels locaux et étrangers.

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