Casablanca accueille la cinquième édition de Pollutec Maroc, salon international des équipements, des technologies et des services de l’environnement du 23 au 26 octobre.
A l’occasion du remaniement ministériel du 10 octobre, le Maroc est désormais doté de deux ministres sur les thématiques « vertes » auprès d’Abdelkader Amara ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, une première. A savoir Hakima El Haiti, ministre déléguée chargée de l’environnement qui serait chargée de l’inauguration selon les organisateurs du salon et Charafat Afilal : ministre déléguée chargée de l’eau.
Les organisateurs accueillent 350 exposants et espèrent une fréquentation de quelques 8 000 visiteurs dont le cinquième environ d’étrangers. Cette édition est marquée aussi par une présence italienne représentant environ 15% des exposants.
Pollutec Maroc verra la tenue de la seconde édition du symposium « Territoires durables » organisée par l’ADEPE, (Association pour le développement durable, l’écologie et la préservation de l’environnement) en partenariat avec le ministère de l’Energie.
Le royaume souffre cependant de nettes lacunes en matière de gestion de ces services collectifs. Il n’y a ainsi pour tout le pays de 30 millions d’habitants que quelques décharges contrôlées de déchets ménagers accueillant moins de 35% des volumes générés.
Le Programme National des Déchets Ménagers (PNDM) prévoit sur la période 2008-2013 un investissement global de 2,6 milliards de dirhams pour mettre le pays à niveau. Néanmoins, les projets prévus dans ce plan ont pris du retard, par exemple à Casablanca.
Quant aux filières d’élimination des déchets dangereux, elles sont quasi inexistantes, et les groupes internationaux doivent « exporter » ces déchets faute d’installations de traitement au Maroc, selon les intervenants d’une conférence organisée sur ce thème à Casablanca le 21 octobre par Massolia
Le Maroc veut afficher des objectifs volontaristes en matière de développement durable avec par exemple la création récente d’une police de l’environnement ou des projets comme celui de la ville verte de Zenata, soutenus par des bailleurs de fonds internationaux.
Enfin, Pollutec Maroc mettra en vedette les réalisations économiques du pays (Aouraches) à l’occasion des 50 ans du roi. Les Aouraches reprennent les grands chantiers du Maroc et autres projets structurants. La ville de Casablanca, le ministère de l’équipement et du transport ainsi que celui de l’habitat, l’OCP (Office chérifien des phosphates), l’ONEE (Office national de l’électricité et de l’eau) et l’ADEREE (Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique) sont associés à ces Aouraches.
Pollutec Maroc 2013 : Et de 5 !
par
Étiquettes :