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Cadre réglementaire et Préservation de l’Environnement : Le Maroc met les bouchées doubles

Le Maroc a pris à bras-le-corps, depuis plusieurs années, la mise au niveau de son cadre législatif, et ce, dans un étroit travail de concertation nationale et de négociation avec les bailleurs de fonds internationaux et les organes de coopération internationale travaillant avec le Maroc.

De la convention RAMSAR relative aux zones humides aux conventions portant la mise en place des Mécanismes de Développement Propre, le Maroc a su accompagner le mouvement de fond, au niveau international, d’un plus grand engagement institutionnel afin de préserver les ressources naturelles, développer un certain nombre d’infrastructures et bénéficier des mécanismes innovants de financement.

La question de l’environnement au Maroc est, ainsi, passée sur le devant de la scène, durant la dernière décennie, à la faveur des différentes initiatives qui se sont traduites par des programmes et plans opérationnels.

Le coup de départ aux travaux de concertation relatifs à la mise en place de la « Charte nationale de l’environnement et du développement durable » avait été donné à la mi-2009. S’en était suivi un mouvement de fond de réflexion et de débats qui a permis de capitaliser sur un large travail de concertation ayant mobilisé société civile, institutionnels et acteurs économiques.

Il faut, à cet égard, rappeler les efforts déployés à travers l’adoption d’une nouvelle approche de gestion de la chose environnementale à travers plusieurs stratégies et programmes, dont la stratégie nationale de l’eau, le plan directeur de reboisement et d’aménagement des bassins hydrauliques, le plan de développement des énergies renouvelables, le projet d’énergie solaire et l’Initiative Nationale pour le Développement Humain.


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Commentaires

4 réponses à “Cadre réglementaire et Préservation de l’Environnement : Le Maroc met les bouchées doubles”

  1. Avatar de BENATA Mohamed

    Je ne suis pas d'accord avec cet article. Entre ce qui ce dit et ce qui se passe sur le terrain une grande différence. Soit que l'auteur veut tromper ses lecteurs soit qu'il ne connait pas les réalités du terrain.

    Au moment ou des directives de SM le Roi ont été données au Gouvernement pour l'élaboration d'une Charte Nationale pour l'Environnement depuis 2009, nous constatons qu'à ce jour que la Charte et sa forme juridique contraignante à tous n'a pas encore vu le jour. En plus la Loi Littoral qui a été déposée par le Département de l'Environnement auprès du secrétariat général du Gouvernement n'a pas encore vu le jour depuis 2003. Sur le terrain un véritable désastre écologique: tout le Littoral Marocain est entrains d'être privatisé, bétonné et détérioré. Les zones humides refuges des oiseaux migrateurs et de la biodiversité sont entrains d'être dégradées et transformées en zones urbanisées. En terme de stratégie de protection de l'Environnement il convient de dire que le Maroc adopte une stratégie d'hypocrite: Il dit les choses mais en réalité il fait le contraire. Vous voulez des exemples, allez voir ce qui s'est passé à Saîdia, à Melouya, Lagune de Nador, Plage Souany (Al Hoceima), Lagune Smir (Tétouan), Oued Chbika (Tantan)…

  2. Avatar de PLASTIC-JIG

    Malheureusement Mr BENATA a tout dit…

  3. Avatar de Rédaction

    Le point positif reste que le sujet est sur la table du conseil des ministres. Il reste en effet beaucoup à faire en termes de législation et d'impact sur le terrain de toutes les mesures annoncées.

    Le fait de parler de "bouchées doubles" sous-entend l'idée de retard à rattraper et d'effort supplémentaire à réaliser.

    Malgré les atteintes à l'objet de la Convention de RAMSAR, qui a 40 ans depuis quelques jours, par la mise en danger des zones humides, il est inutile de tirer sur l'ambulance tant les fronts sont nombreux en termes d'actions à mener pour limiter la détérioration de notre environnement.

    Merci à vous tous d'entretenir les débats.

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