Communiqué de presse
– En partenariat avec la commission Nationale de L’Unesco et le Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique; L’Oréal Maroc lance la cinquième édition du Programme National L’Oréal-Unesco « Pour les Femmes et la Science », qui octroie chaque année cinq bourses d’études à l’échelle nationale à des jeunes étudiantes souhaitant s’engager dans la voie de la recherche scientifique.
D’une valeur de 50 000 Dhs chacune, ces bourses s’adressent à des jeunes femmes en 2ème année de Doctorat de Biologie, qui souhaitent financer leur thèse de recherche.
Le programme qui, pour sa première édition, a concerné sept universités nationales a été élargi à l’ensemble des universités du Royaume.
« Développer le programme Pour les Femmes et la Science, c’est pour l’Oréal Maroc, une manière d’exprimer sa volonté d’encourager les jeunes femmes marocaines à s’engager dans une carrière scientifique et, aussi, de modestement contribuer au développement socio-économique du pays» explique Hervé Streichenberger, Directeur Général de L’Oréal Maroc.
Lancées en 2007, les bourses nationales L’Oréal-Unesco «Pour les Femmes et la Science » visent à aider les jeunes chercheuses en Doctorat de Biologie à poursuivre leur cursus.
Le lancement de ce programme au Maroc a permis d’inciter la femme marocaine à poursuivre des études dans le domaine de la recherche scientifique, de tisser des liens de confiance et de respect entre L’OREAL Maroc et la communauté scientifique marocaine, et d’encourager le progrès de la Science au Maroc.
27 Bourses Marocaines de 50000 Dhs ont été décernées à ce jour.

Pour la cinquième édition des Bourses L’Oréal Unesco, la cérémonie connaitra la participation du Professeur Rashika El Ridi, Pionnière en Bio-Immunologie, et Professeur émérite à l’Université du Caire. Pr El Ridi est Lauréate du Prix International L’Oréal Unesco pour l’Afrique et les Etats Arabe, en 2010, une récompense d’une valeur de 100 000$ USD.
Elle a été consacrée pour avoir contribué à la mise au point d’un vaccin contre la Bilharziose, une maladie tropicale qui touche plus 200 millions de personnes, et responsable d’environ 280 000 décès par an.
Les boursières de l’édition 2011, viennent de différentes Universités du Royaume et travaillent toutes sur des sujets très diversifiés. Elles ont été choisies suite à un premier examen de leur dossier puis un entretien oral devant un jury d’Experts Scientifiques.

Lamiyae Chentoufi : Institut Agronomique et Vétérinaire (IAV) Rabat. Lamiyae s’intéresse à la diversité des variétés locales marocaines de blé dur (Triticum turgidum ssp. durum), et étudie l’impact des pratiques humaines et des contraintes climatiques dans les agro écosystèmes marocaines, et ce afin de préserver et valoriser ces ressources phytogénétiques.
Asmaa Azmani : Faculté des Sciences Cadi Ayyad Marrakech. La découverte des antibiotiques a constitué un progrès médical extraordinaire. Cependant, une résistance à ces produits s’est rapidement développée et a évolué jusqu’à constituer un problème de santé important à l’échelle mondiale.
Devant cette émergence de l’antibiorésistance, l’étude d’Asmaa porte sur la recherche de nouvelles molécules douées d’activité inhibitrice des pompes à efflux. Une approche nouvelle permettant une restauration de l’activité des antibiotiques et une limitation de l’émergence de souches multirésistantes associées à des infections microbiennes.

Loubna Belrhazi: Faculté des Sciences de Settat. Loubna effectue un travail d’innovation dans l’exploitation du secteur des Plantes Aromatiques et Médicinales par la valorisation d’une substance naturelle (Romarin) sous forme d’un nouveau produit cosmétique à forte valeur ajoutée. L’objectif de ce projet innovant est de s’inscrire dans l’internationalisation et la modernisation dans la présentation de nos richesses tout en offrant de réelles opportunités de développement socio-économique pour le MAROC.

Danielle Christelle Tinak Ekom : Faculté des Sciences et techniques de Mohammedia. Danielle travaille sur la transformation génétique du blé par les gènes qui confèrent la tolérance à la sécheresse. Ceci participera à l’augmentation des rendements et au développement économique de la région.

Mouna Lamaoui : Faculté des Sciences et Technique de Marrakech. Afin d’atténuer la problématique de régression des arganeraies, soumises à plusieurs contraintes en particulier la sécheresse, et en l’absence de moyens de régénération naturelle, Mouna envisage à travers la culture in vitro, de faire un travail de sélection des plantes tolérantes au stress hydrique et salin et leur multiplication en masse pour pouvoir les replanter dans les aires dégradés.

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