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13 février 2016 – Conférence Anfass « Enjeux climatiques : quels outils pour la transition ? » à l’ENSA Kénitra

Le Mouvement Anfass démocratique – coordination locale de Kénitra – organise une conférence sur le thème :

« Enjeux climatiques : quels outils pour la transition ? »

Lieu : Ecole Nationale des Sciences Appliquées ENSA de Kénitra.

Date : Samedi 13 Février 2016.

Heure : 15h30 à 18h.

Intervenants :

Dr Mokssit Abdellah, En charge de la Direction de la Météorologie Nationale (DMN) ; Vice-président du 1er groupe de travail du GIEC (récompensé par le Prix Nobel de la paix reçu conjointement avec l’ancien vice-président américain Al Gore en 2007); membre du CESE Maroc.

Axe de l’intervention : Les enjeux climatiques au Maroc : Entre exigences de développement durable, de justice sociale et climatique et approche territoriale.

Mr Ksiri Abderrahim, Président AESVT-MAROC (www.aesvt-maroc.org) ;

Coordinateur de l’Alliance Marocaine pour le Climat et le Développement Durable (AMCDD) et membre du CESE Maroc (www.ces.ma);

Axe de l’intervention : La justice climatique au cœur des exigences de justice sociale ; Intégration des enjeux climatiques dans les politiques publiques.

Mr Mustapha Zerouali, président de l’association Gharb pour la protection de l’environnement (AGPE) à Kénitra.

Axe de l’intervention : Enjeux environnementaux locaux du Gharb.

Mr Aziz Idamine, Chercheur en droits humains.

Axe de l’intervention : Jeunes, droits humains et changements climatiques.

Mr Karim Rouissi, Architecte, membre du bureau national du mouvement Anfass démocratique

Axe de l’intervention : Les politiques publiques et les inégalités écologiques en milieu urbain.

Modération : Mlle Farah Razouk, membre de la coordination locale du Mouvement Anfass Démocratique

Introduction à la conférence :

Les changements climatiques sont aujourd’hui une réalité palpable et non seulement une prophétie des sphères savantes : « Aujourd’hui, les effets du réchauffement climatique sont visibles et prouvés scientifiquement. Les pays du sud, les moins développés et les plus vulnérables, sont exposés à des conséquences néfastes. Le niveau de la mer est déjà monté de 20 cm et 25 millions d’enfants de moins de 5 ans souffriront de malnutrition en 2050. En 2015, le 13 Août, l’humanité a déjà consommé toutes les ressources naturellement renouvelables en une année ! La dette écologique ne cesse de se creuse d’année en année.

Notre modèle de développement, les systèmes de productions et de consommation devraient changer radicalement … pas le climat ! » réclamait un collectif d’organisations dont Anfass.

Depuis la création, a fait de la dimension environnementale un champ principal de son action. Cette dimension qui traite du planétaire, du régional, du national et du local dont les impacts sont inextricables. Energie, urbanisme, industrie, modes de consommation et de production, droit à la terre, eau, sol, … sont des exemples de thématiques à étudier dans ce sens.

Sous la pression de la société civile, des populations de plus en plus sensibles, les gouvernements s’orientent vers des accords fermes et engageants pour réduire significativement les émissions des GES permettant de contenir le réchauffement climatique et mobiliser les fonds pour aider à l’adaptation des sociétés aux dérèglements climatiques déjà existant, surtout dans les pays du Sud.

A l’approche de la COP22, le Mouvement Anfass Démocratique se propose d’étudier dans cette 1ère conférence les aspects liés aux politiques publiques, à la justice sociale et climatique et aux rôles de la société civile au niveau mondial, national et local.


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