Lors de l’éditorial de la dernière lettre d’information, nous avions évoqué la banalisation du réchauffement climatique. Une banalisation désormais avérée et vérifiée dans toutes les strates des intervenants dans la vie politique, économique et sociale. Dans le contexte actuel, les scientifiques du Groupement International d’Experts en Climat sont même sommés d’apporter des explications complémentaires sur ce qu’ils sont supposés avoir mis en avant comme risques surévalués de réchauffement climatique à terme.
En effet, quelques soient leurs opinions, tous les groupes d’influence manient la thématique du changement climatiques à leur guise et dans le sens de leurs intérêts respectifs.
La polémique battait son plein en 2002 à la veille de l’adoption éventuelle des Accords de Kyoto entre les défenseurs de l’environnement orthodoxes et les pragmatiques.
Les données issues de ces débats sont, selon les intérêts propres à chaque partie prenante, immédiatement intégrés par les hautes sphères internationales et les grands fonds internationaux qui traitent le facteur « changement climatique » comme un facteur lambda parmi tant d’autres qui permet d’optimiser le fameux couple « rentabilité / risque ».
Quelques années plus tard, ces fonds d’investissement ont pu se réjouir que le gel de l’Océan Arctique était de plus en plus court et que, par conséquent, la période d’exploitation de certains ports situés dans les latitudes boréales s’allongeait. Des ports qui ne servaient, il y a quelques années, qu’aux esquimaux sont devenus des ports d’escale de porte-containers dans leur route Europe Asie : Une route plus courte et plus sûre en raison des pirates somaliens. N’en déplaise aux ours polaires !
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